Après des années de lutte, je suis en bonne voie de guérison.
Je pense qu’il est toujours important de prendre le temps de regarder le chemin parcouru car il se peut que comme moi, vous ayez l’impression de faire des efforts monstres au quotidien pour des résultats pas forcément saisissants. Pourtant, en analysant en conscience, je peux noter des améliorations notables.
Un des points que je considère essentiel dans la maladie est la réintroduction alimentaire qui notamment demande de se défaire de croyances erronées, de schémas de pensées spontanés et inconscients.
Ayant débuté des études scientifiques en médecine, je ne pouvais nier l’importance des différentes catégories alimentaires et surtout celles que j’évitais à tout prix.
De ce fait, l’intérêt que j’ai pu porter aux bienfaits des aliments diabolisés m’a grandement aidé à les mettre dans mon assiette de nouveau.
J’ai ainsi appris à apprécier les matières grasses, les glucides complexes mais aussi simples pour ce qu’ils pouvaient m’apporter de bénéfiques.
Si je souhaite apprendre, lire, me concentrer et toutes autres activités intellectuelles, il est indispensable que j’apporte du sucre à mon cerveau qui en est un gros consommateur (et le tien aussi).
Si je veux me promener sans être fatiguée au bout de 10 minutes, faire du yoga ou reprendre la danse, mon corps a besoin de glucides apportés par les céréales, les féculents mais aussi de matière grasse parce que toutes mes cellules en sont constituées.
C’est de cette manière très théorique et attractive pour moi qui m’a aidé. Je n’ai pas tout réintroduit d’un coup, mais je me suis laissée porter.
J’ai parfois été mise devant le fait accompli au restaurant par exemple, mais ce n’était que pour mon plus grand bien. Une petite montée de stress pour beaucoup de satisfaction au final. Je pense que de manger à l’extérieur a du coup beaucoup contribuer à me faire avancer.
Le plus important est surtout de se faire plaisir à chaque repas, de manger en conscience et d’apprécier.
Accepter de se dire que oui, un plat savoureux, cuisiné avec de bons produits de saisons, qui laisse en bouche pleins de saveurs étonnantes est plus appréciable que de se nourrir de 3 brocolis cuits à l’eau.
Il faut, je pense, manger avec les yeux, avec son cœur, dans un environnement propice, où l’on se sent bien. Il faut profiter de chaque bouchée et remercier la vie.
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Merci pour votre témoignage Fanny, vous montrez l’importance d’abandonner des croyances non fondées par des réalités prouvées et de retrouver du plaisir dans notre besoin vital de manger