A lire : Accepter de prendre des médicaments
Il y a deux ans, quand j’ai commencé à aller bien et – surtout, surtout – parce que j’ai senti que c’était solide à présent, que j’avais les armes pour affronter seule mes angoisses, sans médicament, j’ai demandé à mon psychiatre de m’accompagner dans la diminution de mon traitement.
Il était un peu réticent et m’a fait diminuer mon neuroleptique à une vitesse d’escargot, ce qui m’agaçait un peu, mais était pourtant censé et intelligent, car autant on n’est pas obligé•e de garder ces traitements à vie, autant il ne faut pas les arrêter d’un coup car le corps le supporterait vraiment mal.
J’ai mal vécu une partie de la diminution durant laquelle je me suis tapée de grosses migraines, mais l’arrêt s’est plutôt bien passé. Je ne sais plus quand j’ai complètement arrêté, mais je crois que ça fait à peu près un an et demi. Et ça l’a fait.
Là où mon psychiatre a été encore plus frileux, ça a été pour l’antidépresseur. Ça m’a fait doucement rire, parce que tous les psychiatres que j’avais rencontrés me disaient que les antidépresseurs avaient peu d’effets secondaires et que ça se supportait très bien (à en entendre certains, on avait l’impression que c’était de l’homéopathie), mais tous freinaient des quatre fers quand on parlait d’arrêter. Alors que je me sentais suffisamment solide, il m’a mise en garde en me disant que je prenais le risque de rechuter en arrêtant. Finalement, ça s’est fait. J’ai diminué puis arrêté mon antidépresseur.
Ça fait neuf mois que je n’ai plus aucun traitement.
Je n’ai pas vraiment senti l’arrêt du traitement sur le moment, mais je me suis rendu compte qu’il y a eu des effets. Seulement ils sont liés à la fois à l’arrêt du traitement, au début de mon traitement hormonal, aux angoisses liées aux cours et à l’accumulation de la fatigue depuis septembre dernier.
Ne soyez pas pressé•e•s. Il y a un temps pour tout. Mais ne perdez pas espoir. Ça va le faire, à un moment ou à un autre.
Vous souhaitez partager votre histoire avec la communauté ? Ecrivez-nous !
#feeleatfamily
Choisissez les bonnes aides !
Feeleat est un ensemble d’outils dédiés à votre guérison. Application, communauté d’entraide sur les réseaux sociaux, blog avec témoignages, et beaucoup de nouvelles aides à venir !
Merci beaucoup pour ce témoignage. Avant l’été j’ai décidé de diminuer les antidépresseurs, ça c’est fait assez rapidement et sans difficulté je suis arrivée aujourd’hui au dernier grammage, je ne me sens pas encore prête à tout arrêter alors j’attends un peu. Par contre depuis 10 jours j’ai commencé un traitement hormonal et depuis 1 semaine je suis fortement angoissée et déprimée. Est-ce l’effet du traitement hormonal ou de la diminution des antidépresseurs? Si tu as des conseils je suis preneuse
J’ai pris un AD pendant 8 mois. Ca fait une semaine que j’ai arrete de le prendre. Pas de manifestation particuliere, je me sens bien. J’ai une force psycologique forte, tout comme le tabac, je peux stopper a tout moment sans manque addictif. Pour se faire, je formate mon esprit en lui suggerant que telle ou telle substance est inappropriee pour mon corps et que je controle la situation. Tout ce passe dans l’ esprit afin de guerir son metabolisme. Vous pouvez guerir de symptome a condition de le vouloir. Ne pas oublier que nous sommes une machine biologique extraordinaire et quelle s’autorepare a condition de bien lui donner l’ordre d’oeuvrer. Comme disait Edison, Nous sommes tous un essaim d’abeilles, Nous avons le pouvoir de controler Notre ruche. Une chose la plus importante est de supprimer le mot stress de votre dictionnaire cerebral; il ne fera qu’affecter votre moi-profond et deregera votre systeme immunitaire laissant passer ainsi les Maladies. Vivez votre vie est le but essentiel de Notre existence en evitant tout exces.
Bien a vous.
Moi j ai remplacé l antidepresseur par du millepertuis.Mon dosage était moindre un demi de prozac tous les 2 jours…
Bonjour tout le monde,
J’ai fait un burnt out en fin 2018 qui a découlé sur un trouble anxio-depressif, premier psy m’ à prescrit de l’effexor 75mg pendant 24 mois.
J’ai changé de psy en lui expliquant la situation, il m’a dit mot pour mot que je souffrais d’un trouble de la deréalisation et dépersonnalisation.
Enfin un mot sur mes maux !
Il m’a passé au Prozac 20mg , 2 mois de plus donc 26 mois au total .
J’ai arrêté seul du jour au lendemain.
Ça fait 25 jours !
Mon soucis ( mais je m’y attendais) est que depuis l’arrêt c’est pas trop top
La j’ai l’impression que l’anxiété revient de plus belle.
J’espère que ça partira.
Avez vous des informations concernant des cas comme le mien ?
Merci d’avance
Je suis dans le même cas, arrêt seule depuis un mois et là depuis hier forte angoisse , pleur et besoin de pleurer , ceci arrivant avec la rentrée des enfants et bébé qui ne dort pas beaucoup. Je n’ai pas ressenti l effet de l’as au début , mais la j’ai l’impression que ça revient.