Vous pensez mettre en place les bonnes mesures, et pourtant, vous ne parvenez pas à diminuer les crises.
Ne pas acheter les aliments, mettre des cadenas sur ses placards, demander à vos proches de fermer la cuisine à clé…
Ces stratagèmes ne fonctionnent pas, et vous cherchez quels seraient les moyens les plus adaptés à adopter…
Lorsque vous vivez en famille, chez vos parents, avec votre conjoint, les tentations peuvent être partout. Vous en voulez à vos proches, d’être si à l’aise avec la nourriture, d’acheter du chocolat, des brioches, des céréales. Vous pensez même qu’ils vous empêchent de guérir, qu’ils ne font pas d’effort pour vous aider.
Voilà les conseils de 3 fidèles contributrices qui ont réussi à dépasser ce stade.
Orianne
Les mauvaises choses à exiger de ses proches sont les suivantes :
- Leur demander de ne plus rien acheter
Cela renforce le côté interdit et malsain que vous projetez dans l’alimentation et, vous fait encore plus culpabiliser, avec l’idée que vous privez vos proches. - Cacher les aliments
Cette méthode, qui paraît idéale au départ, intensifie vos pensées négatives à propos de vous-même telles que « je ne suis pas normal » ou « j’ai vraiment un problème ». De plus, cette action vous infantilise et vous continuez de fuir les choses au lieu de les affronter. Par conséquent, cela ne règle pas le problème à long terme.
L’objectif est avant tout de parvenir à vivre à côté des aliments à risque sans qu’ils ne génèrent des crises systématiquement.
Ce que je conseille avant tout, c’est de chercher à comprendre pourquoi vous avez besoin de manger ces aliments.
Les considérez-vous encore comme des aliments « interdits » ?
Vos repas sont-ils assez appétissants ? Pendant les repas, mangez-vous vraiment ce qui vous donne envie ?
Personnellement, j’ai remarqué que je faisais souvent des crises après mon repas du midi car finalement il ne me satisfaisait pas… cela peut-être une piste pour vous.
A lire : Comment sortir du cercle infernal restriction – boulimie
En attendant de trouver la ou les raisons qui vous poussent à vous interdire certains aliments et/ou à faire des crises, je vous conseille d’accepter la situation. D’accepter d’avoir encore besoin de ça à certains moments, même si vous êtes sur la voie de la guérison.
En effet, cela vous enlèvera ce sentiment de culpabilité et de lutte constante qui vous fatigue. Il faut se souvenir que nous avons développer ces comportements alimentaires, au départ tout du moins, pour un certains nombres d’avantages (même si au fond, cela nous détruit) : cela nous relaxe, nous réconforte, nous apporte un plaisir rapide, nous fait oublier nos pensées douloureuses ou nous évite de faire d’autres bêtises bien plus grave.
L’idée n’est évidemment pas de rester dans ce cercle vicieux mais d’accepter que nous ne pouvons pas, du jour au lendemain, arrêter de faire des crises. Il faut donc prendre conscience que les accepter pour ce qu’elles sont nous aidera davantage à en sortir que d’essayer de les combattre et de les éviter en vain.
Mes conseils – qui ont marché pour moi :
- Achetez des aliments que vous aimez et sur lesquels vous orienter lorsque vous avez envie de manger, au lieu de manger ceux que vous aviez acheté pour votre famille / votre conjoint.e.
- Vous pouvez aussi préparer des pochettes ou boîtes hermétiques, et y mettre les aliments que vous considérez comme interdits.
Si vous ressentez le besoin de faire une crise, prenez une de ces pochettes et essayez de savourez les aliments comme un cadeau, une pochette surprise offerte à vous-même. - Accordez-vous des moments où vous mangez les mêmes aliments que les autres, ceux que vous vous interdisez, comme par exemple de chips, des gâteaux apéritifs, ….
Mangez avec quelqu’un est normalement plus facile car on ne fait pas de crises devant les autres.
Cela permet aussi de remettre ces chips dans un cadre convivial. - Pensez également à vous accorder un plaisir tous les jours afin de les désacraliser.
Au final, quand on s’est autorisé ce plaisir, les aliments « à risque » présent chez nous sont moins tentants car on a déjà eu notre moment de plaisir. - Et surtout, ne culpabilisez pas si vous n’y arrivez pas du premier coup. C’est normal. Il m’arrive encore parfois de chuter, et je dédramatise rapidement, en continuant à faire ce que j’avais prévu, en continuant à vivre ma journée comme si de rien n’était. Cela demande de l’entraînement mais ça marche !
Alizee
Je vis avec mes parents. Les tentations sont partout. Au début je leur en voulais, car j’avais l’impression qu’ils m’empêchaient de guérir… sauf que non. Encore une fois tout vient de nous.
J’y travaille encore mais aujourd’hui, je peux être entourée de tous ces aliments sans sauter dessus (sauf en cas de gros coup dur).
Mon travail du moment : apprendre à dédiaboliser tous les aliments.
J’ai le DROIT de tout manger ! Tout ! Sachant qu’au départ, tous les aliments me faisaient peur sauf les protéines et les légumes. Vive l’angoisse.
Avant je mettais en place des plannings, des portions, des cadenas aux placards… pour ne pas craquer… et bien j’avais tout FAUX !
Ma thérapeute m’a dit de lâcher tout, tout le contrôle, arrêter de calculer, de compter, de programmer.
A lire : Hyperphagie, comment j’ai réintroduit toutes les catégories d’aliments
Avec ma nouvelle méthode, mon objectif est de manger seulement quand j’ai faim et ce que je veux vraiment. Je mange avec mon cœur et pas avec ma tête. Donc pas d’horaires, pas de chiffres, pas d’aliments interdits = les vacances tous les jours.
Deux questions sont à se poser : « ai-je faim ? », si oui « de quoi j’ai vraiment envie ? ».
Du coup ça m’allège l’esprit et on peut s’occuper à d’autres occupations bien + intéressantes que Manger.
Quand on apprend à se réconcilier avec la nourriture, alors on peut être à n’importe quel endroit , avec n’importe qui , seule & entourée d’aliments de toutes sortes , l’angoisse disparaîtra.
Bien sûr, lorsqu’on a envie de Manger sans faim , c’est qu’à ce moment-là il faut travailler sur le côté émotionnel .
Audrey
J’ai appris à ne plus me prendre la tête…c’est un lourd travail qui peut prendre du temps mais ça m’a changé la vie.
Au début, ce que je faisais, c’est ne pas avoir trop de stock alimentaire chez moi. Et donc je préparais un Drive au supermarché avec les aliments dont j’avais besoin pour mes recettes. Donc pas de tentation chez moi. Et par la suite j’ai réintroduit des aliments « craquage » dans mes courses. Type chocolat noir à 85% ou des petits gâteaux mais que j’aime bien. Et si j’ai envie, j’en mange un peu. Ça marche bien sur moi.
Au resto je ne me frustre plus avec juste une simple salade. Et au final en me pesant une fois par semaine, mon poids est stable.
Alors c’est sur la boulimie et mes démons sont toujours là.
Mais s’ils se manifestent, je chausse vite mes baskets et je pars faire une bonne marche ou du vélo.
Petit à petit, les choses se mettront en place.
Bon courage à toutes !
Retrouvez les autres témoignages d’Alizée, Audrey et Orianne
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Bonsoir, merci pour vos témoignages car on se sent moins seul dans cette situation où l’on perd le contrôle. J’ai toujours eu une alimentation saine, fait du sport. A la suite de mon congés maternité, mon retour au bureau a été très stressant. Beaucoup de changements, de pression. Je voulais être parfaite comme maman et dans mon poste. Énormément stressée, j’ai perdu beaucoup de poids et tout le monde ne cessait de me dire que j’étais maigre, très maigre. A force d’entendre cela, mes crises d’hyperphagie sont arrivées. Cela fera 1 an en mai. Depuis 5 semaines j’ai repris le sport, du temps pour moi et mes crises c’étaient calmé. Mais là cela fait 1 semaine et demi qu’elles sont plus que fréquentes et que je n’arrive pas à me contrôler. Je ne me reconnais pas. Je suis d’ordinaire une personne de grande volonté et je tiens mes engagements. Dans le sport je suis très investie. Et avant cette période, j’etais pareil avec mon alimentation. Hors là je me perds et je veux retrouver le plaisir des repas sans avoir peur de retomber dans une crise. Comme certains témoignages, je pense me donner le challenge de stopper le sucre et de reprendre le jeûne intermittent qui m’avait fait du bien. Vous lire me donner d’autant plus la volonté de tenir mes engagements pour retrouver un corps sain, un esprit sain.
Chère Julie,
Je vois que ton message date d’il y a plus d’un an, mais je réponds tout de même au cas où si tu me lis.
Je comprends très bien ton angoisse, d’avoir l’impression que le monde s’effondre en quelque sorte, que tout ce qui nous caractérisait comme « tout maîtriser »; « être parfaite partout »; « avoir une volonté d’acier » disparaît pour laisser place à quelque chose de profondément effrayant.
Je pense que la première des choses serait d’en parler à un professionnel compétent : psychologue, psychiatre ou même médecin traitant compréhensif si tu ne souhaite pas t’impliquer dans une thérapie ou si cela te fait peur à première vue.
La deuxième chose serait de ne surtout pas vouloir s’imposer des « challenges » restrictifs comme arrêter le sucre ou le jeûne intermittent. Pour les personnes qui développent des troubles alimentaires, ce genre de restriction conduisent à tout sauf à l’effet voulu, en tout cas sur le long terme. Au plus tu te feras souffrir ou t’imposeras des restrictions dures, des défis épuisants sur le long terme etc; au plus ce sera difficile de reprendre un comportement sain vis-à-vis de l’alimentation, du sport et du reste. Tout ce que l’on fait subir à son corps d’une quelconque manière revient en ricochet avec le temps; et cela se voit de part le témoignage de toute personne ayant eu le même type de comportement.
Essaies de « sortir de toi » et de te voir comme si tu étais une amie : lui conseillerais-tu cela ? Que lui conseillerais-tu si tu étais une personne extérieure ? La plupart du temps, on se traite d’une manière bien plus difficile que on le ferait avec un proche. Et c’est à ce moment-là que l’on comprend ce qui est « sain » ou pas.
Courage et je te souhaite le meilleur,
Stella
Merci Stella ❤️
Bonsoir, je découvre à l’instant cette application et j’ai un espoir d’être orienté, comprise, et peu être un jour arrêter mes crises d’hyperphagie, ou boulimie non vomitive, je sais pas trop en faite. Depuis toujours, j’ai fait yoyo avec mon poids, à 16 ans j’ai pris de l’isomeride (interdit maintenant), j’étais énergique, ça m’a aidé à me dégoûter du sucre, c’était génial.
À 19 ans j’ai mon premier enfant, je prends 30kg,😩 j’en perds 15😩,j’ai mon deuxième et je prends 25kg, je n’en perd que 10😩,j’ai ensuite des jumelles, je reprends 25kg, et cette fois j’en perd 5😩, et en 26ans j’ai pris 50kg, car en plus de mes grossesses ou j’ai pris du poids, j’ai toujours eu des TCA, et ça depuis ma tendre enfance.
Je sais d’où proviens un peu ce besoin de remplir ce ventre disgracieux, en manque d’amour paternelle, et aussi, ça va faire sourire, mais des que j’étais triste ou que j’avais mal quelques part, elle me donnait du chocolat. Et malheureusement je suis non seulement hyperphagique ou boulimique, je sais pas, bref, mais je suis une accro du chocolat, si je n’en ai pas, je ressent un manque et je suis mal, très mal, alors je mange des gâteaux au chocolat, de la pâte à tartiner, tout ce qui contient du chocolat.
C’est dur je culpabilise à longueur de temps. J’aimerais tant arrêter, aujourd’hui je pèse 110kg pour 1,65cm, et un IMC de 39/40, comme la guerre 🤔🤔, bref, je suis pas à l’aise avec mon corps, je le déteste, je suis mutilée, j’ai un corps de 70ans, alors que j’ai 45ans.j’ai des douleurs partout, beaucoup de problèmes de santé, et 😭j’arrive pas à changé malgré plusieurs tentative auprès de Psy.
C’est dur, je suis épuisée, au bout…..
Bonjour, je viens de lire ton message et je me retrouve dans ton histoire. J ai 46 ans et moi aussi j’ai fais yoyo toute ma vie . Maintenant je veuve avec 2 enfants 22 et 16 ans et j’ai 17 kg en trop qui m empêche de me sentir belle. Je me dis que tant que ne les aurais pas perdu je resterai seule . Mais plus j essaie de faire attention et plus je fais des crises. J espère pouvoir trouver des conseils et de l entraide sur ferlent. Bon courage à toi
Bonjour animaless@hotmail.fr
Je vous ai envoyé un mail à cette adresse mail, l’avez vous reçu ?
Bjour,depuis l age de mes 18ans après regime,anorexie,boulimie,spy,nutritionniste, hosto,encore à l heure actuel,hosto de jour, j’ai 62 ans.Et toujours cette P….N de maladie,pas plus tard qu hier soir et 4h du mat.moi aussi addiction chocolat rien d autre comme un alcoolique ou un fumeur..😥😥😥 personne ne peut vous aider,vous seule.Je vais aller me vanter au sport…
Bonjour,
Je suis sur la voie de la guérison.
Je vous fais par de ma dernière prise de conscience : la guérison c’est personnelle et différent pour chaque personne.
Pour moi :
Je saurais que je suis guérie quand je ne me ferais plus du mal, que je me ferais du bien, et que je vivrais en harmonie en acceptant mon caractère, et ma personnalité.
Je sais que ma guérison ne dépend pas de mon poids. Je sais que ma guérison ne dépend pas de mon apparence physique. Je sais que ma guérison ne dépendra pas des aliments que je mangerais ou non. Je sais que ma guérison ne s’évaluera pas en quantité ingurgité ou non.
Je serais guérie quand je n’y penserai plus. Quand je rechercherai à me faire du bien. Quand j’assumerais mes choix et mes refus de choisir. Quand je serais une héroïne pour moi même qui a confiance en elle et qui se donne tout l’amour qu’elle désir.
Jusqu’à il y a un an je n’ai jamais été soigné pour mes TCA et je prenais mon problème pour une norme sociale pensant que tout le monde avait des obsessions pour le contrôle de sa nourriture et de son apparence.
Je voyais la nourriture comme un enfers de Dante, une tentation perpétuelle, qui cache le mal : le mal pour moi c’était d’abord le risque de grossir et de plus être à mon avantage, puis ce mal c’est devenu les ravages de l’industrie alimentaire sur nos corps, et sur notre planète.
J’ai des diplômes niveaux masters et pourtant j’étais une simplette coincée dans sa tête qui refoulée ses émotions, se persuadée que son mal être était inévitable et que c’était juste un non dit partagé par tous les humains (oui, oui, vraiment qu’elle perspicacité !!).
Guérison aidée par la TCC que je suis :
Défaire les faux jugements et suspension du jugement
Etape un de la guérison pour moi : « Ne plus juger la nourriture et ne plus me juger, sur-culpabiliser. »
L’acception et la confiance
Etape deux : « Accepter le monde comme il est et moi avec. »
L’arrêt des souffrances auto-infligées
Etape trois : « Ne plus me faire de mal. » (J’y travail encore, ça va beaucoup mieux)
L’amour de moi, par moi, pour moi
Etape quatre : « Me faire du bien et accepter la détente. » (Je manque de pratique mais je m’y emplois)
Etre bien en société
Etape cinq : « Avoir confiance en moi et avoir une pensée positive. » (Je le fais, je m’améliore).
C’est tellement compliqué de guérir de tout ça ! Pour moi c’est comme un puzzle mental et j’ai parfois peur qu’il manque des pièces et ne jamais pouvoir le terminer !
Je suis toujours admiratives des femmes sexys et bien rondes qui mangent à leur faim ! Et de celles qui ont cette chance de vivre sans pensées obsessionnelles. Mais je n’ai jamais vécu dans un autre esprit et un autre corps, plus large et opulent. Le moindre gonflement reste une terrible angoisse ! Parfois, je me surestime et je me dis que je peux tout avoir, mais les TCA ne nous permettent pas ce choix tant que l’on est encore coincée dans certains coins de nos esprits !
Je suis passée par toutes les phases au cours de ma vie : anorexie dans l’enfance, hyperphagie et sport de haut niveau à l’adolescence, une légère prise de poids critiqué par mon entourage, une anorexie sévère à 20ans, des périodes d’évictions alimentaires et de véganisme militant entre 25 et 28 ans, puis des régimes variés (cétogènes ; fruits/légumes ; évictions diverses) accompagnés de sport à outrance, de nouveaux une crise d’anorexie sévère plutôt bien accueillie par certains proches qui pensent que minceur même extrême signifie santé et contrôle de sois (c’est la prime à la minceur un pied dans la tombe !), puis des boulimies.
Les boulimies dégoutent et font de vous un monstre mince au visage bouffie et aux mains abimées… Et pourtant, les boulimies vont peut être me sauver et me permettre de guérir définitivement. Sans elles je n’aurais jamais commencée ma thérapie, ni évoluée dans mes pensés, ni alerté mon entourage sur la réalité affreuse et cruelle de la minceur maladive. On peut mourir à vouloir être aimé et à vouloir le bien à tous prix !
Aujourd’hui j’ai compris beaucoup de chose grace à la TCA que je suis. (Merci à ma psychologue !!)
Alors, pleins de grandes révélations me sont apparues sur moi, ma famille, mon évolution, la société.
J’ai compris que, beaucoup de personne s’en foutent de leurs corps, de la nourritures et de ce qu’en pensent les autres et leurs vies est vraiment plus sereine et simple ! Ces personnes sont belles physiquement ou ne sont pas dans les canons selon l’art du moment, certain(es) sont minces, maigres, gros, grosses… Et elles ont toutes sortes d’emplois, de situations sociales, et de niveaux de richesses.
J’ai ouvert les yeux sur les personnes qui m’entourent : je vis dans un milieu privilégié où je vois des personnes qui réussissent incroyablement socialement, professionnellement…. Et ils/elles ont toutes sortes de passés, origines, de corps et d’allures, même s’il ya aussi beaucoup de clichés…. bref, il y a toutes sortes de personne :).
Je comprends maintenant clairement que nos problèmes de TCA sont des vortexes de stagnation et régression. Il faut en sortir pour pouvoir gouter une autre vie, une nouvelle vie dont nous ignorons la saveur.
C’est notre perception qui crée le vortex et qui crée tous les problèmes autours. Et si nous voulons agir et faire évoluer les choses il nous faut accepter notre nature personnelle, individuelle et la nourrir sans se faire du mal . Puis, ensuite en se faisant du bien. Et c’est important, car sinon on ne pourra faire avancer aucune cause en étant malade, on risque même si notre vision est biaisée de ne pas avoir un impact positif.
Notre mal est un avantage : pour nous guérir nous sommes obligée de nous comprendre vraiment, de comprendre vraiment les autres, et de devenir plus sage. Voir les vérités qui nous composent demande un peu de courage et pleins de petits efforts, qui finalement seront un grand accomplissement. Embrasser la douceur va transformer nos vies.
Je me dis :
Aime toi comme je t’aime.
Pauline
Merci 🙏❤️
Bonjour,
Depuis mon enfance, je mange beaucoup plus que ce que je le devrais, il y a quelques années j’ai perdu mon grand-père auquel je tenais comme à la prunelle de mes yeux, encore aujourd’hui j’en souffre, comme je l’ai expliqué je mangeais déjà beaucoup trop avant et depuis le décès de mon grand-père c’est devenue bien pire, je mange je ne fais que sa et voilà qu’après je culpabilise à en pleurer,
Je suis maman d’une petite fille de 8mois j’ai pris 25kg et je n’en ai perdu que 5kg et je ne suis plus du tout à l’aise avec mon corps, j’essaie de faire des régimes mais sa dure jamais, je suis toujours obliger de manger plus que besoin, je pensais que avec la naissance de ma fille je pourrai passer a autre chose, je croyais que c’était normal d’avoir ce ressenti après la perte de quelqu’un mais au final, je vois que c’est bien plus profond, je n’arrive pas à me détacher de mes pensées négatives, je me dégoute vraiment beaucoup…
Je ne sais vraiment plus quoi faire, car cela n’impacte pas que moi, j’ai une famille et je ne sais pas quoi faire pour redevenir heureuse pleinement, je suis fatiguée d’être tout le temps triste et dégoutée de mon corps…
Bonjour à vous tous. A mon tour de vous raconter mon histoire. Durant toute mon enfance j ai été une fille un peu rondelette qui ne faisait pas attention à sa ligne. J’ai été très complexé par les remarques des autres sur mon poids. Je me suis marié jai eu 4enfants. Après mes grossesses jai fait un petit regime. Je pensais 63kg pour 1m60. Ensuite l heure du confinement est arrivé je me suis mise au sport pour perdre un peu jai descendu jusqu’à 54kg. Je me sentais bien dansnpin corps. Au mois de Mars 2021, jai perdu mon papa. Je sais pas si c’est cela qui m a fait devenir obsessionnel de mon poids. Je perds de plus en plus avec en plus des crises de boulimie une fois par semaine. Aujourd’hui, je pense 45kg ce qui est très peu. Je suis consciente de mon soucis. J aimerai tellement retrouver gout à la vie et à me faire plaisir en mangeant.
Je suis orthopédique avant anorexique ça fait 20 ans que je souffre de boulimie nerveuse quand je suis déstabilisée emotionnellement que je perds mes points de repère.faute de frappe .orthopédique
..je me privé d’aliments » intredits » mais ça craqué et la c’est la chute dépressive. Traitement brinyellix 5mg lamictal 250 semestre 3 par jour noctamide 1 le soir.seresta pas semestre je dors peu aussi.lamicyzl augmente mon appétit pour le sucre ne me régule pas .brintellix m’apporte plus diagnostic de ma psy : troubles anxio dépressif sévère troubles de l’humeur état limite borderie tendance bipolaire