L’été bat son plein et beaucoup se réjouissent de leurs activités : se baigner, lézarder sur la plage, partager un barbecue ou une bonne glace en famille ou entre amis… Mais ces loisirs ne sont pas toujours synonymes de plaisirs pour tous. Pour les personnes qui souffrent de leur alimentation, la période estivale peut devenir un moment difficile voire même douloureux : l’épreuve du maillot ou des tenues légères, les changements de rythme et d’alimentation, la peur de ne pas trouver d’aliments adaptés, d’être plus contrôlé.e par les proches (« tu manges trop » ou « pas assez »), la sociabilisation forcée notamment au moment des repas…
Gardez le rythme !
En vacances, on change souvent de mode de vie et d’horaires, ce qui peut casser la routine rassurante mise en place par la personne en difficulté ou via le protocole médical. Il est important d’avoir un tempo alimentaire stable et d’éviter de sauter des repas.
Buvez et mangez suffisamment
Certain.e.s pensent à tort que boire fait grossir ou que sous prétexte qu’il fait chaud, on doit diminuer ses apports alimentaires. Non ! Bien s’hydrater -qui peut être un point sensible quand on souffre de TCA- et maintenir l’équilibre alimentaire sont clé (par exemple, on évite de ne manger que des fruits et légumes crus).
A lire : que manger quand il fait chaud ?
Faites-vous plaisir et profitez
L’été est l’occasion de tester de nouvelles activités physiques ou culturelles, de nouveaux aliments, se faire de nouveaux amis ou retrouver des connaissances. C’est aussi le bon moment pour pratiquer le lâcher prise, et emmagasiner de bons souvenirs.
Reposez-vous
Les personnes qui ne dorment pas assez ont tendance à manger sans avoir d’appétit pour combattre la fatigue ou compenser le manque de sommeil. Inversement, certaines personnes seront plus nerveuses et dans l’incapacité de manger, d’où l’idée de soigner son sommeil.
Gardez le lien avec le corps médical
Vacances, oui, mais pour les plus fragiles ou plus vulnérables, il est important de ne pas couper complètement avec son équipe médical si possible. Si les distances géographiques sont trop importantes, ce lien peut se faire en envoyant régulièrement son journal de bord à son équipe thérapeutique via l’application feeleat.
Communiquez sur vos difficultés !!
Avec sa famille, ses amis, ses médecins, … Pouvoir s’appuyer sur quelqu’un quand on est invité à une fête ou à un repas riche en aliments, c’est réconfortant de savoir que l’on peut compter sur une écoute bienveillante.
A lire : Partagez vos repas
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