J’étais un enfant malheureux, en colère, je détestais la vie et j’étais persuadé que ce serait toujours le cas.

J’ai eu une enfance traumatisante et les autres enfants se moquaient de moi.

Un jour, j’ai pris conscience que je ne pourrais pas passer le reste de mes jours avec autant de négativité, de tension et de douleur, alors j’ai cherché à changer.

J’ai lu des centaines de livre, de théories du bonheur, j’ai testé plein de stratégies, j’ai médité, fait du yoga, testé le « Miracle Morning », vu des psy, voyagé, … et si toutes ces choses en soi ne m’ont pas rendu plus malheureux, j’ai finalement appris une chose : le bonheur n’est pas qu’une question de choses à intégrer à sa routine, c’est aussi et surtout une question de soustraction ou plutôt d’élimination de choses néfastes, qui nuisent à notre bonheur.

Voilà la liste de ce que j’ai éliminé de ma vie et qui fonctionne pour moi.

J’ai arrêté de lire et de regarder les infos du quotidien

Aussi bien TV, journal que via les réseaux sociaux… surtout en cette période de covid ou tout est anxiogène.

Bien sûr que je me tiens informé, je reste à l’écoute du monde qui change, et je fais des exceptions pour les événements majeurs ayant un impact grave.

Premièrement, c’est un facteur de stress important.

Si on se fie à une étude faite par l’American Psychological Association :

Pour 50 % d’entre nous, regarder les nouvelles causent du stress, de l’anxiété, de la fatigue ou un manque de sommeil en conséquence. Pourtant, un adulte sur dix vérifie les nouvelles toutes les heures, et 20 % d’entre nous déclarons surveiller « constamment » nos flux de médias sociaux – ce qui nous expose souvent aux derniers titres de l’actualité, qu’on le veuille ou non


Une autre raison qui m’a poussée à prendre du recul est qu’au final, la plupart des nouvelles ne nous touchent pas personnellement. Par exemple, un délit de fuite dans une autre ville, une saisie de drogue, un scandale sexuel, quelqu’un qui se suicide, etc.

J’ai fait le choix de me dire que mon énergie mentale est limitée chaque jour : pourquoi la gaspiller pour des choses négatives sur lesquelles j’ai n’ai aucun contrôle ?
Il ne s’agit pas d’ignorance ou de déni, il s’agit aussi de protéger sa santé mentale.

J’ai considérablement réduit l’utilisation des réseaux sociaux.

Le problème avec les réseaux sociaux, c’est qu’ils ont tendance à vous faire vous comparer aux autres, alors qu’on sait bien au fond de nous-même que ce qu’on y voit n’est pas forcément la réalité.

Pourtant, c’est systématiquement le même constat, lorsque je regarde les comptes de mes influenceurs préférés, je ne peux pas m’empêcher d’envier soit leur vie, soit leur talent photographique, soit leur sourire, soit les partenariats qu’ils font, … ce qui ne monte pas mon estime de moi-même…

Dans mes recherches, j’ai trouvé une étude qui montre qu’en fait, les utilisateurs de Facebook ou d’Instagram passent plus de temps à examiner les pages des autres qu’à ajouter du contenu à la leur.
Factuellement, dès que j’ai commencé à limiter les médias sociaux, j’ai ressenti un énorme soulagement. J’avais aussi beaucoup plus de temps libre à consacrer aux choses que j’aime : lire, faire de l’exercice, apprendre une langue, passer du temps avec mes proches, les appeler, me cultiver, …
Tout cela peut contribuer à renforcer la joie, l’épanouissement et la positivité.

J’ai mis à distance les personnes toxiques

Oui, je sais, facile à dire… Et pourtant… !

On connait tous l’adage

Mieux vaut être seul que mal accompagné.

Si vous vous entourez de personnes négatives, malheureuses et peu ambitieuses, elles vous rabaisseront à leur niveau, quels que soient vos efforts.

Surtout quand on est une personne sensible et empathique, on peut avoir du mal à se surpasser, à être heureux et à le dire à ses amis qui vont mal…
Au contact de ces personnes, vous ne pouvez donc pas vous surpasser.

En conclusion, si vous voulez changer, vous devez d’abord changer votre environnement.

Ces décisions peuvent sembler brutales, narcissiques, égocentriques, mais malheureusement, c’était pour moi presque vital.

Mon conseil : essayez d’utiliser la règle des 80/20 : Quels sont les 20 % de vos amis ou de votre famille qui sont à l’origine de 80 % de votre malheur, de vos doutes, de votre colère, etc. Trouvez les sources de votre négativité, ayez des conversations honnêtes et respectueuses, et créez des limites pour vous protéger. L’élimination des relations toxiques a transformé mon bonheur presque instantanément.

J’ai arrêté de vouloir à tout prix me prouver quelque chose

Surtout que je n’avais aucune idée de ce qu’était ce quelque chose… Quoi que je fasse, j’étais insatisfait.

Il n’y a évidemment rien de mal à avoir de grands objectifs ambitieux. Mais j’ai remarqué que beaucoup de gens poursuivent des objectifs élevés afin de prouver quelque chose aux autres et, surtout, à eux-mêmes. Ils se soucient tellement de ce que les gens pensent d’eux, mais ils se soucient aussi de prouver leur valeur, de montrer qu’ils sont à un certain niveau et de valider leur existence.

La quête de la perfection ne peut qu’augmenter l’anxiété. En tous cas me concernant.

Je poursuivais un standard imaginaire de « perfection », qui ne sera jamais atteint car ma définition de la perfection changera toujours. Pourtant, ce que je suis en tant que personne est constant. Il n’y a aucun niveau de réussite qui me rendra plus digne en tant que personne.
En m’éloignant de la poursuite d’un niveau d’excellence imaginaire, j’ai fait les choses par pur plaisir et par amour, ce qui m’a permis d’être beaucoup plus heureux.

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Il y a certainement plein d’autres astuces ou petites choses à mettre en place au quotidien, ou au contraire à lâcher pour être plus serein, et je suis d’ailleurs preneur de vos astuces. Je n’ai pas la vocation ni l’ambition d’être donneur de leçon, et ce qui fonctionne pour moi ne fonctionnera peut-être pas sur vous, mais … si on peut tous partager nos petites astuces, c’est déjà un petit pas vers le bonheur, non ?