Je me souviens très bien de la première fois. Je mangeais un bol de céréales… puis j’ai enchainé.
Un bol après l’autre. J’étais incapable de m’arrêter. En plus, ce n’était même pas la « bonne marque de céréales ».
Le plus incompréhensible, c’est qu’un an plus tôt, j’étais en totale restriction alimentaire. Diagnostiquée anorexique.
Cette fois-ci, quelque chose avait changé.
Comme si mon corps et mon esprit étaient totalement dissociés.
Après l’épisode de cette boite de céréales, c’est là que tout a commencé.
Le début d’une longue bataille contre la boulimie.
Et après cette période de restriction, j’ai rapidement repris du poids.
Logiquement, tout le monde s’en est satisfait : « Noémie va mieux ! Elle a meilleure mine ! »
Ils étaient bien loin de penser que plus je prenais du poids, plus mon état s’empirait.
Je perdais complètement le contrôle, enfermée dans le cycle infernal restriction – crise – purge.
Et ce, pendant les 6 années qui ont suivi.
Le problème avec les troubles alimentaires dans notre société actuelle, c’est que pour que votre souffrance soit crédible, il vous faut être maigre, au risque de ne pas être qualifiée d’assez malade.
Je n’avais donc plus l’air malade. Mensonge.
Cette période est celle où j’ai été le plus mal, psychologiquement en tous cas.
J’avais tellement honte d’être dans une telle souffrance invisible que j’étais incapable d’en parler. Ni à ma famille, ni à mes amis, ni même à mes médecins.
Sincèrement, avec le recul, je pense que tous se voilaient la face aussi.
Je ne peux pas imaginer qu’ils ne voyaient pas que quelque chose n’allait pas. Mais comme un mécanisme de protection, c’était peut-être plus simple pour eux de penser que tout allait bien.
Et puis un jour, sans explication, à bout de souffle, j’ai dit stop.
Enfin pas aussi facilement… Exténuée après une enième crise, un samedi soir, seule chez moi, comme chaque samedi soir depuis des années, j’ai appelé. Appelé mes parents. Et je leur ai tout raconté.
De façon surprenante, ils ne m’ont pas disputée. Ils ne m’ont pas reproché ma maladie. Ils ne m’ont pas jugée. Ils m’ont écoutée. Ecoutée pleurer, écoutée me plaindre, écoutée leur dire que j’étais au bout du rouleau, au bout de ma vie, que je ne m’en sortirai jamais.
Ils m’ont alors conseillé de me reposer, de me coucher, d’essayer de dormir.
Le lendemain matin, ma mère m’a rappelée. Pour s’assurer que j’allais mieux, mais surtout pour me dire qu’elle avait fait des recherches, et qu’elle avait trouvé un nouveau médecin qui pourrait me convenir.
Comme si l’état dans lequel j’étais la veille n’avait jamais existé, j’ai commencé à avoir peur et à dire que j’allais m’en sortir, qu’en fait j’étais simplement fatiguée, que ce n’était pas si grave que ça, que j’avais peut-être un peu exagéré… ?!
Au fond de moi, je savais que SI, c’était grave.
Que OUI, il me fallait de l’aide. Que NON, je ne m’en sortirai pas sans prendre des mesures draconiennes et me faire aider.
Après quelques jours de réflexion, j’ai finalement contacté ce médecin, et j’ai pu intégrer un protocole de soin.
Je ne vais pas vous décourager, mais autant vous dire que j’en ai bavé…
S’inscrire dans un processus de guérison demande un vrai investissement. Je n’ai pas arrêté mes crises du jour au lendemain, mais grâce à la thérapie, grâce à l’aide de ce psychiatre, qui m’a aidée à comprendre mes agissements, grâce à la diététicienne avec qui il m’a mise en contact, j’ai pu faire des petits exercices, puis les répéter, jusqu’à ce qu’ils s’ancrent dans mon quotidien.
Aujourd’hui, je vais mieux. Bien mieux. Je reste vigilante, je reste fragile, je reste préoccupée, souvent, par mon alimentation, mon reflet dans le miroir, et tout un tas de petites choses.
Mais sincèrement, je n’aurais pas pu faire tout ce chemin sans une aide médicale.
Lancez-vous, soignez-vous, demandez de l’aide, ça en vaut la peine.
Vous souhaitez aider les autres et témoigner ? C’est par ici !
Feeleat vous aide à comprendre vos comportements alimentaires pour vous amener à vous réconcilier avec votre alimentation. Téléchargez l’appli dès maintenant pour prendre soin de vous !
Je n’y arrive pas encore… Mais je vais tenter vos astuces.
Moi non plus et a 40ans je suis envahie par la honte. Ce confinement me rend encore plus énervée car je ne peux rien faire et je suis tentée tt le temps
Merci pour ce tempignage. Ça me redonne de l’espoir, j’y crois. La vie est belle ☀️
je me suis déjà fait hospitaliser mais les protocoles ne me plaisent pas .. je pense que de ne pas être impliqué dans la préparation des repas, des heures et des heures sans rien faire, être mélangé a des pathologies, être spectateur et non acteur … être jugé car on demande un repas végétarien ..que le retour à la maison est du même ressort qu’un saut en parachute … j’ai du mal a retenter … si quelqu’un a des noms de cliniques qui n’utilisent pas des protocoles strictes et qui sort des sentiers battus …. je suis preneuse,
Bonjour Anne Lyse, où habitez-vous ?
Je n’arrive pasa m’en sortir je fais de l’anorexie et boulimie vomitive, dépression, angoisses.. j’ai été hospitalisée presque 3 ans et pourtant rien.. rien n’y fait je n’avance pas sur les troubles alimentaires, vomissements sur vomissements tout s’enchaîne puis la restriction, je suis tellement fatiguée mais les hospitalisations ne me servent à rien, je veux m’en sortir chez moi.. aidez moi
Bonjour,
Cela fait plusieurs années que je suis boulimique, d’autant plus que je prends des médocs qui ouvrent l’appétit. Je suis diagnostiquée bipolaire, mon traitement est xéroquel+attarax+paroxétine+buspironne et ++++
En ce moment je suis en dépression et je voudrais que cela change rapidement car j’entasse plein de choses à faire. Je suis en panne d’organisation. Je vais essayer d’aller chez lz médecin ce matin.
SVP j’ai vraiment besoin d’aide.
Oui, je vous encourage à aller chez le médecin.
Peut-être pouvez-vous lui proposer de vous suivre via l’application feeleat pour qu’il ait une meilleure visibilité de votre vécu quotidien ?
Bonjour, j’aimerai connaître quelques méthodes pour enrailler ce cercle infernal. Car c’est épuisant et j’en ai marre de passer une bonne partie de mon temps à penser à manger 🙂
Surtout je m’en veux pour ceux qui n’ont même rien à manger!!!
Merci d’avance pour les petits conseils!
Bonjour,
Vous trouverez plusieurs articles sur ce blog pour vous aider et vous inspirer de ceux et celles qui sont passés par les mêmes difficultés que vous.
Aussi, évidemment, je ne peux que vous conseiller d’être suivie par une équipe médicale, et de leur proposer éventuel de vous suivre au quotidien via l’application Feeleat. Eux comme vous pourrez alors mieux identifier les contextes / moments / aliments qui vous mettent le + en difficulté.
Continuez à vous battre !
Je fais de la boulimie vomitive depuis 16ans maintenant, j’ai l’impression que jamais cela ne va s’arrêter.
J’ai déjà consulté mais sans grand résultat (mes consultations étaient à la base portée sur la dépression ).
Cela fait 16 années que je me fais vomir et je ne suis mm pas d’apparence « mince » bien au contraire… Je ne comprends pas pourquoi je fais ça, j’ai toujours été une gourmande mais pas au point de me faire vomir et maintenant, presque tout ce que j’ingurgite, je le vomi car j’ai peur de grossir (même si je sais qu’il n’y a pas que cela).
Je hurle « au secours, aidez moi » mais seulement à l’intérieur. J’ai peur d’en parler, je ne veux pas en parler à mes proches. Ils me considèrent déjà comme fragile, ils ont peur de me dire les choses car je suis trop sensible (apparemment), je suis de nature paranoïaque et si j’en parle, je vais avoir la sensation d’être surveillée H24 .
Mon entourage a suffisamment de soucis personnel pour encore devoir s’occuper des miens, mm mon conjoint (avec qui je vis) n’est pas au courant.
En soirée pareil, je mange, j’exagère , je vais tout évacuer au toilette et je reviens comme si de rien n’était.
Je ne me suis jamais fait prendre et quand j’ai un doute, je simulé d’être dégoûtée, d’avoir mal digéré un aliment.
C’est l’enfer car j’ai peur que cela le tue, je sens que mon corps est fatigué. J’ai 32 ans et je suis à bout, je me dégoûte et malgré que je suis bien entourée, je me sens terriblement seule.
Bonjour. Ça va faire 1 an que je pense être boulimique. Tout est parti d un régime que J ai effectué. J’ai perdu 25kg en 1an puis quand j ai atteint le poids voulu, j’ai commencé à me laisser le droit de remanger certains aliments mais j’ai repris 1 puis 2 kilos….puis j’ai commencé à avoir des crises d aliments que je n avais pas mangé depuis 1 an et je me gavais (en 15mn je peux manger 2 baguettes, 3 tablettes de chocolats) puis je bois de la badoit et je pars me.faire vomir….puis 20mn après j’ai de nouveau faim , donc je remange en très grande quantité et rebelote je retourne au wc. En fait c’est comme.si je n avais pas le droit de manger un plat gras ou du.chocolat donc.je me goinfre et je pars vomir….
Bref je pensais m.en.sortir seule car au tout début je mangeais et je vomissais sans.prendre.1 gramme sauf que depuis 6mois je grossis et en tout j’ai repris 6kg que je n arrive pas à perdre à cause de ses crises. C’est un réel cercle vicieux. J’ai été voir une diététicienne , j’ai tenu 2 semaines sans vomir puis la tentation a été plus grande que la volonté d arrêter. Du coup j’ai arrêté d aller chez la dieteticiecnne car c’était 30eufos toutes les 2 semaines donc ça commençait à être trop.chere pr moi.
Je ne sais plus quoi faire car c’est usant de se faire vomir , j’aimerai retrouver une vie « normale »….
Je n’ai que 35ans mais j aimerai retrouver ma.vie « normale »
Bonjour Jennifer,
Ne perdez surtout pas espoir et surtout accrochez-vous. Il est indispensable que vous soyez suivie par une équipe médicale solide, un psychologue ou un psychiatre et un diététicien ou nutritionniste.
Nous intégrerons bientôt dans l’application un annuaire de professionnels de santé spécialisés en troubles alimentaires.
Archarnez-vous !!
Et n’hésitez pas à rejoindre la #feeleatfamily sur Instagram, formidable communauté d’entraide.
SOS
Anorexique Boulimique depuis plus de 20 ans ,je n’en peux plus
Essayé hospitalisation mais avec des ados et pas top ..suis partie au bout de 4j en signant décharge 🤪…puis suivi medicak, thérapie ….médocs …tt ça avec alcool++++
TS en 2016 , hospitalisation et cure de désintoxication: plus rien niveau alcool depuis 2016…
En 2017, grosse opération.: Cellulite compliquée d’une mediastinite (peu des organes cage thoracique qui pourrissent ) suite vomissements
J’ai failli y perdre la vie …calmée pendant presque 1 an …35kg😫…fallait que je mange pour assurer les enfants, le taf le quotidien …
Puis rebelote , je recommence mes crises , mes orgies !
Je n’en peux plus ..
Des conseils svp
Merci
Bonjour Laurence,
Je suis désolée de lire vos difficultés. Il me semble indispensable que vous soyez suivie médicalement. N’hésitez pas à nous dire votre région d’habitation et nous essayerons de trouver un relais médical.
Surtout, ne perdez jamais espoir !
Bonjour Morgane,
Merci d’avoir créée cette application feeleat.
En dehors des Hôpitaux Psychiatriques, des structures spécialisées n’existent que trop peu et il est difficile de se soigner correctementde manière ciblée et adaptée donc efficaces.
J’ai plus de 55 ans, à 16 ans j’ai été anorexique (je pesais 30kgs).
A 17ans , je suis entrée dans le cercle infernal de la boulimie-vomitive et je n’en suis jamais sortie même si j’ai fait plusieurs psychothérapies et autres consultations de ce genre.
J’ai eu de graves soucis dentaires, j’ai un sommeil non réparateur sans doute dû aussi à la prise d’anxiolytiques et de somnifères depuis plus de 40ans (traitement commencé au moment de mon anotexie) mais maintenant.
j’aimerais arrêter ce traitement qui a aussi ces effets pervers de dépendance avec manque de concentration et immenses pertes de mémoire.
Voilà Morgane, les jeunes-filles vieillissent mais sont toujours embiifficottées (entravées) par cette maladie si sournoise.
Je vous ai fait un portrait très rapide de mon parcours si et trop pénible à vivre.
J’ai 3 grands enfants (la trentaine) et une petite-fille et vu leur éloignement géographique je les vois peu.
Mes enfants ne veulent pas entendre parler de ma maladie car ce n’est pas leur histoire disent-ils puisque c’est l’histoire de mon passé familial.
Ils sont surtout peinés de voir une mère si émotive et qui a bien du mal à se réaliser personnellement car professionnellement c’est bon.
Donc ils ont pris le large, je ne m’étend pas car là aussi, il y en aurait tant de choses à dire.
Je vis dans le 79 du côté de Niort, savez-vous si mise à part l’association SZB17
https://www.solidarite-anorexie.fr/index.php?article37/solidarite-anorexie-boulimie-17
Il existe dans la région Poitou-Charentes (Poitiers ?) et Charentes-maritime ( La Rochelle) des structures vraiment et exclusivement adaptées à ces TCA ?
Merci beaucoup de votre aide et de votre bienveillance 🙏
Bonjour,
Je suis sincèrement désolée vos difficultés.
Sachez qu’il n’y a pas d’âge pour guérir !
Concernant les prises en charge sur Poitiers, il existe un service spécialisé TCA au Centre hospitalier Laborit. Le Dr Ludovic Gicquel devrait pouvoir vous orienter.
Je vous souhaite de continuer à vous acharner et à croire en vous !!
La FeelEatfamily est là pour vous soutenir 🙂
Très bon weekend,
Morgane
Bonjour Morgane, merci d’avoir créee cette application feeleat
En dehors des Hôpitaux Psychiatriques, des structures spécialisées n’existent que trop peu et il est difficile de se soigner correctementde manière ciblée et adaptée donc efficaces.
J’ai plus de 55 ans, à 16 ans j’ai été anorexique (je pesais 30kgs).
A 17ans , je suis entrée dans le cercle infernal de la boulimie-vomitive et je n’en suis jamais sortie même si j’ai fait plusieurs psychothérapies et autres consultations de ce genre.
J’ai eu de graves soucis dentaires, j’ai un sommeil non réparateur sans doute dû aussi à la prise d’anxiolytiques et de somnifères depuis plus de 40ans (traitement commencé au moment de mon anotexie) mais maintenant.
j’aimerais arrêter ce traitement qui a aussi ces effets pervers de dépendance avec manque de concentration et immenses pertes de mémoire.
Voilà Morgane, les jeunes-filles vieillissent mais sont toujours embiifficottées (entravées) par cette maladie si sournoise.
Je vous ai fait un portrait très rapide de mon parcours si et trop pénible à vivre.
J’ai 3 grands enfants (la trentaine) et une petite-fille et vu leur éloignement géographique je les vois peu.
Mes enfants ne veulent pas entendre parler de ma maladie car ce n’est pas leur histoire disent-ils puisque c’est l’histoire de mon passé familial.
Ils sont surtout peinés de voir une mère si émotive et qui a bien du mal à se réaliser personnellement car professionnellement c’est bon.
Donc ils ont pris le large, je ne m’étend pas car là aussi, il y en aurait tant de choses à dire.
Je vis dans le 79 du côté de Niort, savez-vous si mise à part l’association SZB17
https://www.solidarite-anorexie.fr/index.php?article37/solidarite-anorexie-boulimie-17
Il existe dans la région Poitou-Charentes (Poitiers ?) et Charentes-maritime ( La Rochelle) des structures vraiment et exclusivement adaptées à ces TCA ?
Merci beaucoup de votre aide et de votre bienveillance 🙏
Bonjour,
Je suis sincèrement désolée vos difficultés.
Sachez qu’il n’y a pas d’âge pour guérir !
Concernant les prises en charge sur Poitiers, il existe un service spécialisé TCA au Centre hospitalier Laborit. Le Dr Ludovic Gicquel devrait pouvoir vous orienter.
Je vous souhaite de continuer à vous acharner et à croire en vous !!
La FeelEatfamily est là pour vous soutenir 🙂
Très bon weekend,
Morgane
Bonsoir à toutes et à tous,
Je viens d’avoir 47 ans ,et je suis toujours aussi mal… C’est l’histoire, d’une faim sans fin… c’est épuisant… c’est douloureux… cette « chose » s’est incrustée en moi.
Manger n’est pas un acte naturel, mais un combat …
Bonjour Laure et bonjour Morgan.
J’ai le même âge que vous et ressens exactement ce vous ressentez. Alors que la nourriture est vitale pour notre survie, elle est, pour nous, un ennemi. En plus, a cette boulimie/anorexie restrictive s’est ajouté l’alcool qui accompagne mes crises alors que je suis sous fluoxetine et valium.
Deux longues hospitalisation au CMME de l’hôpital sainte Anne à Paris, n’ont rien changé. La troisième fois que je suis allée les voir en pleurs avec mes 33 kg (pour 157 cm), ils m’ont dit que je ne faisait aucun effort et qu’il fallait laisser de la place pour les autres malades.
J’ai fait des TS (appels au secours surtout avec surdosage médicamenteux).
Le pire est que je me suis habituée à faire du 12 ans alors que j’aurais 49 ans en novembre.
J’ai envie et peur de la prise de poids.
Je le dégoûte, tant de personnes meurt de faim et moi je vomit ma nourriture dans les wc que je nettoie comme pour le cacher à moi même, comme un déni volontaire… Bizarre.
Cette maladie a envahi mon cerveau telle une araignée avec sa toile.
Résultats
Je suis invalide 2 (inaptitude au travail depuis un an.
Je me suis mise en curatelle renforcée car je dépense et j’ouvre des crédits lorsque je ne mange pas (compensation. J’ai lu que l’on appelle cela de l’oniomanie).
Donc frustration, donc crises boulimiques alors que mes dépenses sont limitées.
On me compare à une personne des camps nazis ce qui me met en colère. Ces derniers les ont volontairement affamés pour qu’ils meurent, ils étaient heureux avant.
J’ai arrêté mon suivi psychiatrique a l’hôpital (elle souhaitait une longue hospitalisation comme sainte Anne avec ce protocole quasi carcérale). Elle se sent impuissante et craint pour ma vie), je vois ma généraliste pour mon renouvellement d’ordonnance.
Ma dernière prise de sang montrait un sodium à 132 (trop bas).
Socialement ma vie est vide.
Je vois dans le regard de ma sœur tellement de détresse (je tiens pour elle. Je l’aime tant. La faire souffrir me fait horreur).
Je vis à Issy les Moulineaux.
Sincèrement, je ne sais même plus si je souhaite vraiment m’en sortir. Avec l’alcool qui accompagne les crises (3 bouteilles) j’ai des Black Out.
J’en ai marre. Je suis fatiguée dans tous les sens du terme.
J’ai été un peu longue. Désolée.
Je ne sais pas si l’on peut m’aider, mais j’écris en espérant que cela soit possible.
Merci à vous.
PS
Je ne me suis pas relue, trop dure.
Bonjour
Je souffre d’anorexique et je me fais vomir depuis août l’année dernière et j’ai arrêté de manger car je me fessais insulter et on se moquais de moi sur mon physique et j’ai perdu ceux que j’ai connu et ceux que j’ai pas connu.
Aidez moi s’il vous plaît
Bonjour Hélèna,
Je suis désolée de lire vos difficultés.
Il me semble indispensable que vous puissiez consulter rapidement un médecin qui saura vous orienter et vous aider.
Prenez soin de vous,
Morgane
Bonjour, je me demandais est ce possible de se faire hospitaliser sans être dans les extrêmes pour se faire recadrer sur notre rapport à la nourriture par des professionnels ?
Bonjour Marya,
Bien sûr, il est possible d’obtenir de l’aide même lorsqu’on a le sentiment d’être « moins malade » que les autres.
Il n’y a aucune hiérarchie dans l’échelle de la souffrance, et il existe des structures qui pourront vous aider à vous « recadrer » comme vous le dites.
Prenez bien soin de vous, Morgane
Bonjour
Cela fait de puis 3ans je suis anorexique j’ai était suivie par un centre médicale cela ne ma pas aider a ce jour je vois une psychologue je recommence a rechuter dans l’anorexie est j’ais peur je n’arrive plus en me sortir de la j’ai peur de lacher je voulais s’avoir si vous avec des astuce sil vous plait.
Merci.