Pratiquer une activité physique est sain et recommandé par tous les professionnels de santé.
Manger et faire du sport ne sont pas contradictoires.
Mais faire du sport pour « gagner le droit » de manger une part de pizza, ou courir pendant une heure pour « s’autoriser » une soirée au restaurant entre amis porte un nom : la dépendance sportive ou la bigorexie.
La bigorexie, la dépendance à l’exercice physique ou la boulimie sportive sont de véritables maladies psychologiques qui touchent des milliers de personnes de tous les milieux. Au lieu de se purger par les vomissements et les laxatifs, les personnes qui en souffrent « purgent » leurs calories en faisant de l’exercice de façon excessive et deviennent souvent obsédées par la dépense de toutes les calories qu’elles consomment, sinon plus.
Quels sont les risques ?
Selon les études, la boulimie sportive est une maladie grave qui peut entraîner des problèmes cardiaques, une dépression, un affaiblissement du système immunitaire et des problèmes de fertilité. Cette maladie a un impact non négligeable sur la qualité de vie des personnes qui en souffrent, c’est pourquoi sa normalisation dans la société est extrêmement dangereuse.
Maintenir une alimentation saine et faire de l’exercice de façon appropriée sont importants pour la santé d’une personne ; personne ne le conteste. L’exercice à outrance est cependant extrêmement malsain.
Ne faisons pas d’amalgame, toutes les personnes ayant une activité physique excessive ne souffrent pas de troubles alimentaires mais il est important de noter la croissance de ce phénomène dans une société qui promeut des corps sculptés, une hygiène de vie « saine » fondée sur l’exercice physique et une alimentation contrôlée.
Comment se soigner ?
La boulimie sportive est à considérer à la fois comme une addiction et un trouble alimentaire. Selon la gravité et la difficulté du patient à se soigner, une hospitalisation pour sevrage peut être recommandée pour les personnes dont la santé gloable est en danger.
Si la personne n’est pas hospitalisée (ou après l’hospitalisation), une thérapie cognitive et comportementale (TCC) est recommandée. Il s’agit d’une forme de thérapie qui permet d’identifier les habitudes du patient pour l’aider à les corriger.
Pour cela, l’application FeelEat est un outil de travail fiable, qui permet de noter les contextes des comportements pathologiques, les phases d’hyperactivité, d’identifier les symptômes et moments qui mettent en difficulté, pour en prendre conscience et pouvoir les corriger. Ces informations peuvent être partagées avec l’équipe médicale.
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