Phobie Scolaire, une association pour le soutien des enfants et des parents

Bonjour Christelle, vous êtes membre de l’Association Phobie Scolaire.
Pouvez-nous nous expliquer comment est née cette association et votre motivation dans cette initiative ?
Bonjour,
Je me suis engagée dans l’association phobie scolaire tout d’abord car parent concerné.
Très vite , vu le soutien, l’aide, les conseils que j’ai eu et qui m’ont permis d’avancer, j’ai proposé mes services pour être correspondante de ma région. J’ai également mis à disposition de l’association mes compétences dans le domaine des réseaux sociaux et la mise en avant du site internet.
Ma motivation principale sont mes enfants et, ce sentiment est renforcer par toutes les histoires similaires des autres parents, et d’aider à faire bouger le système éducatif pour une prise en charge rapide des enfants concernés et des familles concernées.

Qui est concerné par cette problématique ?

Aujourd’hui, on estime que la phobie scolaire concerne de 1 à 5% de la classe d’âge des 12-19 ans.
Elle touche aussi bien les bons élèves que les moins bons.

Comment se manifeste une phobie scolaire ?

Chez les personnes souffrant de phobie scolaire, la peur se manifeste par des crises d’angoisse, des attaques de panique, des crises de larmes. Les crises d’angoisse se reconnaissent par des réactions aussi bien psychologiques que physiques (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, migraines, sueurs froides, cœur qui bat de plus en plus vite,…).

La phobie scolaire se traduit par de l’absentéisme, pas toujours détecté. Parfois, le jeune arrive au collège ou au lycée en retard et, pour ne pas entrer en classe, passe sa journée en permanence, à l’infirmerie ou rentre à la maison. Parfois, dès les premières manifestations de la phobie scolaire, il ne peut plus du tout se rendre en cours.

Après avoir multiplié les absences, il se trouve bientôt dans l’incapacité totale de retourner en classe. Il refuse alors de sortir de chez lui, parfois même de se lever le matin, renonce à ses loisirs, ne pratique plus aucune activité sportive, ne voit plus ses copains et s’isole de plus en plus. Ce comportement témoigne d’une véritable souffrance psychique qui perturbe très vite l’équilibre familial. À ce stade, les parents ont déjà tout tenté pour l’obliger à retourner en cours : la douceur, la négociation, les menaces. L’enfant fait ce qu’il peut pour retourner à l’école mais n’y parvient pas.

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Parmi les signes avant-coureurs à prendre en compte sans délai, les signes de malaise des jeunes : anorexie, scarification, renfermement,  troubles du sommeil, refus répétés de se lever qu’une perspective agréable (« J’te fais une tartine » ; « Tu vas voir tes potes » ou toute autre sortie) ne résolvent pas.

Sur quel territoire agit l’Association Phobie scolaire ?
Nous agissons en national.

Comment fonctionne votre association ? Que proposez-vous ?
Nos actions passent principalement par groupe de soutien sur Facebook, qui réunit aujourd’hui près de 5 000 membres.
Via ce groupe, nous apportons beaucoup de conseils et un soutien non négligeable aux parents concernés.
Et en fonction des régions et des correspondants, nous organisons des rencontres, souvent prises de contact par téléphone si le parent le souhaite, nous organisons également des conférences.

Quels sont vos futurs projets ?
Nous travaillons sur un projet lancé par une pédopsychiatre, qui est en train de faire une étude sur les parcours scolaires de nos enfants.
Un projet de livre est également en cours, ainsi que des événements en fonction des correspondants des régions et des disponibilités de chacun, car il faut le rappeler nous sommes tous bénévoles.

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Comment faites-vous connaitre vos initiatives ?
Les réseaux sociaux, j’en parle aux spécialistes que je rencontre, je relance les académies de ma région, les rectorats, le conseil départemental, les autres associations, les parents concernés, les établissements scolaires.

Comment vous trouver ? 
Sur notre site internet https://phobie-scolaire.org/
et sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/groups/Phobiescolaire/

Merci Christelle, un dernier mot ?
Oui, ne pas restez seul.e

Christelle est thérapeute systémicienne & coach. Maman de deux garçons de 12 et 14 ans, elle s’est spécialisée spécialisée en psychotraumatologie et est installée à son compte en tant que sophrologue et externalisation de services dans l’assistance.

Vous souhaitez nous parler d’une initiative, d’une association, d’un projet ? Contactez-nous ! 

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Elle vous permet de faire un lien entre vos prises alimentaires, vos émotions, vos douleurs, pour petit à petit comprendre les situations qui favorisent votre bien-être.